Par ici, les choses vont et viennent. Elles traînent quelques jours puis disparaissent. Ramassées, emportées, jetées. Parfois, elles deviennent transparentes à force d'indifférence. Un jour, une femme s'est assise sur une balançoire et elle s'est effacée. On ne l'a pas cherchée: Hochelaga l'avait prise, entre un manteau de fourrure déchiré et un divan défoncé.
Au matin, les choses ne sont plus là.
C'est l'heure du changement de shift, au dépanneur et au coin de la rue.
C'est l'heure de la marche vers l'école et celle du bus, toujours en retard.
Quelque part entre Viau et Bercy.
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