mardi 18 août 2009

Quelque part ailleurs

On ne sait pas encore photographier les odeurs ni les sons.

Une cacophonie puante s'est mise de la partie et a soulevé les tripes d'une jeunesse habituée à sentir le houblon et la levure dans les rues. Elle est loin, soudainement. Loin de sa pauvreté.

Celle-ci est urbaine, celle-là est cubaine.

Odeur humide, sueur fleurie. Une ville qui vous noircit les pieds, qui vous fait éclater la tête d'oubli.

Maintenant.

Il n'y a plus que maintenant, sur ce banc sous les lianes.

Entre deux bennes et un graffiti, des hibiscus au bord des routes.

Aucun commentaire: