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vendredi 28 août 2009
mardi 18 août 2009
Quelque part ailleurs
On ne sait pas encore photographier les odeurs ni les sons.
Une cacophonie puante s'est mise de la partie et a soulevé les tripes d'une jeunesse habituée à sentir le houblon et la levure dans les rues. Elle est loin, soudainement. Loin de sa pauvreté.
Celle-ci est urbaine, celle-là est cubaine.
Odeur humide, sueur fleurie. Une ville qui vous noircit les pieds, qui vous fait éclater la tête d'oubli.
Maintenant.
Il n'y a plus que maintenant, sur ce banc sous les lianes.
Entre deux bennes et un graffiti, des hibiscus au bord des routes.
Une cacophonie puante s'est mise de la partie et a soulevé les tripes d'une jeunesse habituée à sentir le houblon et la levure dans les rues. Elle est loin, soudainement. Loin de sa pauvreté.
Celle-ci est urbaine, celle-là est cubaine.
Odeur humide, sueur fleurie. Une ville qui vous noircit les pieds, qui vous fait éclater la tête d'oubli.
Maintenant.
Il n'y a plus que maintenant, sur ce banc sous les lianes.
Entre deux bennes et un graffiti, des hibiscus au bord des routes.
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